CV LE DANTEC Eliane

I/ Articles dans des revues à comité de lecture :
2015, « Le sens de l’essentiel : pratiques économiques et rationalisations ordinaires chez les jeunes des classes populaires », Revue Suisse de Sociologie, n° 41 (2), p. 237-260
N° spécial 2015 : socialisation économique et pratiques financières des jeunes, (Co-auteure : Laurence FAURE, Centre Max Weber, Université Louis Lumière Lyon 2)
2013, « Rester ou partir pour s’en sortir. Du rôle des soutiens rapprochés dans les expériences résidentielles des jeunes de classes populaires », Revue Internationale Enfances, Familles, Générations, Québec, n° 19, 2013, p. 44-63 (Co-auteure : Laurence FAURE, Centre Max Weber, Université Louis Lumière Lyon 2)
2012, « Quand "d’ailleurs" et "d’ici" s’entrechoquent, s’apprivoisent et se conjuguent », Quartiers populaires. Dynamiques sociopolitiques et interventions, Nouvelle Revue de Psychosociologie, n 12/2012, p. 83-98.

II/ Articles dans des revues sans comité de lecture
2012, « Le développement durable : note sociologique » in Connaissance de la biodiversité des espèces clefs et de leurs propriétés pour une gestion durable des habitats méditerranéens, Sous la direction de Lami R., Orignac J., UVED, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, www.obs-banyuls.fr/uved/ (co-auteure : Aude HARLE, UPVD)

III/ Ouvrages à titre individuel, direction d’ouvrage
2008, La vieillesse des uns et le travail des autres Les Enjeux contemporains d’une Rencontre séculaire, Perpignan, Presses Universitaires de Perpignan, (Codirection : Herve BLANCHARD, UPVD).

IV/ Contribution à des ouvrages, actes de colloques, catalogues
2016, Co-auteure avec Laurence Faure d’un chapitre du livre qui sera publié aux Éditions La Dispute pour clôturer la recherche sur le thème « Formes et conditions de sortie de la vulnérabilité sociale en milieux populaires » et sous la responsabilité de chercheurs appartenant à l’équipe Meps (modes, espaces, processus de socialisation) du Centre Max Weber, Université Lyon 2. La recherche a été financée dans le cadre du Programme de l’Agence Nationale de la Recherche « Vulnérabilités » (édition 2008).
En cours de rédaction, le chapitre portera sur les ressources non-institutionnelles et souvent « invisibilisées » dont, non sans ambivalences, peuvent disposer les jeunes des classes populaires pour faire face à la précarité.
2013, « Comment faire face malgré tout ?. Les supports mobilisables par les jeunes des classes populaires : un jeu de ressources et d’entraves aux ressorts objectifs et subjectifs imbriqués », Formes et conditions de sortie de la vulnérabilité sociale en milieux populaires, Colloque 3, 3 et 5 juin 2013, ANR / Université Lumière Lyon 2
2010, « Consacrer du temps à se parler entre professionnels et usagers. Les contours et les enjeux d’une pratique répandue et revendiquée mais non qualifiée » in Formes et Structures du Salariat : Crise, Mutation, Devenir, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, Tome 2, p. 231-242 (Actes du colloque : Les 12èmes Journées Internationales de Sociologie du Travail, 24, 25 et 26 juin 2009, Université de Nancy).
2008, « La professionnalisation de l’aide aux personnes âgées dépendantes : un révélateur des mutations du salariat – l’exemple des auxiliaires de vie – », La vieillesse des uns et le travail des autres. Les enjeux contemporains d’une rencontre séculaire (Dir. BLANCHARD, H. et LE DANTEC, E.), Presses Universitaires de Perpignan, Perpignan, p. 89-119
2008, « Entre des attentes de l’ordre commun et des expériences de la discrimination. A propos de l’identification au travail des jeunes issus de l’immigration maghrébine » in Les Identités au Travail. Analyses et Controverses, Octares, Paris, p. 295-303
(Actes du colloque : Les Journées du Réseau Thématique 25 – Travail, Organisations, Emplois –, Association Française de Sociologie, 20 et 21 novembre 2007, Université de Strasbourg).

Recherche(s) en cours :

La recherche s’attache à décrire et interpréter, à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs approfondis, les trajectoires résidentielles d’habitants de la Ville Nouvelle du Moulin à Vent y étant actuellement domiciliés mais aussi l’ayant été par le passé, sans oublier ceux qui aspirent à l’être au moment de l’enquête. L’objectif est de mettre à plat et de comparer les manières « d’habiter » le Moulin à Vent ainsi que les degrés d’implication locale correspondants : d’étudiants locataires, de jeunes ménages locataires ou propriétaires aspirant à accéder ailleurs à la propriété d’une maison individuelle ou d’un appartement, de ménages avec enfants ou non, locataires ou propriétaires, y habitant depuis longtemps et n’ayant pas le projet de le quitter (dont certains y ont, une ou plusieurs fois, déménagé puis emménagé, décrivant ainsi des parcours de mobilité interne à la ville nouvelle), de personnes seules ou en couple ayant choisi de s’y installer ou de s’y réinstaller au moment de l’entrée dans la retraite où une fois avancés dans cette dernière.
L’analyse de ces trajectoires résidentielles sera rapportée aux grandes phases macro-structurelles et géopolitiques de l’histoire de la société française depuis les années 1950 et dont le quartier de Moulin à Vent est l‘expression localisée : fin des années 1950 et début des années 1960 : démarrage significatif de l’accès des classes populaires à la propriété de leur habitat et rapatriements consécutifs à la fin de la guerre d’Algérie / jusqu’au milieu des années 1980 : stabilisation socio-économique des classes populaires via le salaire socialisé / depuis la décennie 1990 : processus de précarisation socio-économique.
Aujourd’hui, au Moulin à Vent, cohabitent avec plus ou moins de confiance ou de méfiance :

L’état d’avancement de l’enquête de terrain montre, d’une part, que la détention ou non par les parents et grands-parents d’un petit patrimoine immobilier est très clivante socialement au sein des classes populaires quand on est jeune et confronté à une difficile insertion professionnelle. D’autre part, il invite à interroger les discours sociaux qui survalorisent la mobilité des jeunes et fustigent leur ancrage. En situation défavorable à l’emploi des jeunes, l’ancrage local avec l’appui des ascendants constitue une ressource non négligeable et sécurisante.

Recherche(s) antérieures (depuis 2010) :
Recherche ANR (2009/2013), Programme Vulnérabilités : à l’articulation du sanitaire et du social / Projet : « Formes et conditions de sortie de la vulnérabilité en milieu populaire » (Centre Max Weber, Université Louis Lumière Lyon II) / Axe développé par Laurence FAURE et Eliane Le DANTEC : Les modalités de l’appropriation des supports mis à la disposition des jeunes (un terrain à Perpignan – la Mission locale – et un terrain à Villeurbanne dans le département du Rhône – AILOJ : une association d’aide au logement des jeunes –)

Responsabilités scientifiques :
Programme de recherche
Expertises nationales et internationales
CNU, AERES

Direction de thèses :
Soutenues :
Nom, Prénom, Titre, soutenance le…..

En cours :
(Codirection avec Guillaume LACQUEMENT, géographe, UPVD)
Nom : LIGNERES Prénom : Ingrid
Titre : Les valeurs de la culture paysanne dans le monde agricole contemporain – Une enquête sociologique en Carcaçonnais et en Roussillon –.
Soutenance prévue (le) : novembre 2015